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  • Photo du rédacteurFlying Butterfly

Etude : Covid-19, l'Asie orientale face à la crise

Comment le Japon, la Corée du Sud ou encore Taiwan sont-ils parvenus à éviter un confinement général de leurs populations ou celui de villes entières ? Que faut-il retenir des mesures prises par les pays d’Asie orientale pour préparer l’après-confinement en Europe ? 


Les pays d’Asie orientale ont été très réactifs, avec des mesures mises en place dès les premiers signaux venant du berceau du coronavirus, une application stricte de la quarantaine, une recherche minutieuse des interactions des patients testés positifs, un recours massif aux outils numériques, une mobilisation volontariste de la base industrielle, etc. Ces outils de politiques publiques, mis en œuvre dès janvier 2020, sont aujourd’hui quotidiennement mis en lumière dans les débats en France et en Europe. Ils ont permis partout, à l’exception de Wuhan et de la province du Hubei en Chine, d’éviter une augmentation exponentielle des infections pendant le premier semestre 2020. La compréhension des outils déployés dans ces pays a donc beaucoup à apporter à la réflexion sur la sortie de crise - en Europe et ailleurs.


Par cette note, l’Institut Montaigne a souhaité offrir un panorama détaillé des outils de politiques publiques auxquels la Chine, la Corée du Sud, Hong Kong, le Japon, Singapour et Taiwan ont eu recours pour lutter contre la pandémie. Cette publication propose, pour chaque cas d’étude, une chronologie des mesures prises pour anticiper la crise, en contenir la propagation, adapter la vie quotidienne et les systèmes de soins aux pressions créées par cette nouvelle pathologie et viser une guérison économique. Elle offre également une approche comparée, outil par outil, de manière analytique, de ces six réponses, identifie les similarités et les nuances qui s’en dégagent, et en tire des enseignements pour contribuer à la construction d’une boîte à outils de gestion de crise et de l’après-confinement pour la France et l’Europe. (...)



Bien que la palette d’outils soit limitée et qu’aucun pays n’ait mis entièrement fin au risque de nouveaux cas, chacun présente certaines particularités dans sa réponse.

  • La Chine frappe par la puissance de sa mobilisation industrielle et la sévérité du confinement de la ville de Wuhan. 

  • La Corée du Sud a une utilisation intéressante des dépistages, via des enquêtes épidémiologiques ciblées et une mise à disposition facile d’accès du dépistage. 

  • Taiwan ouvre des réflexions importantes sur l’usage de l’outil numérique dans un système démocratique, mais aussi sur l’importance de quarantaines individuelles strictes pour éviter un confinement général. 

  • Le Japon pose la question de l’hospitalisation obligatoire pour tous les malades infectés par le Covid-19, une contrainte légale que le gouvernement devra assouplir.

  • Singapour offre une option remarquée de traçage rétrospectif des contacts via l’application TraceTogether et son enregistrement des interactions sociales d’un individu via la fonction Bluetooth. 

  • Enfin, Hong Kong est un modèle de réaction rapide, et de responsabilités prises par la population pour se protéger par le port de masques. 

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